Le Tanpura instrument 5 cordes de chez Alpes Instrument est un instrument au sonorité incroyable. Inspiré par le tanpura indien cet instrument avec un nouveau design se joue de façon intuitive. Sa vibration envoutante crée l’ambiance parfaite pour accompagner les chants intuitifs et les kirtan.
Fabriquer en Cèdres aromatique ou en Épicéa, livré avec ses pieds qui permet de jouer verticalement ou horizontalement.
Accordage en La, ré , ré , Ré, la et 432 Hz de préférence bien sur
Fabrication sur commande en me contactant Prenons contact
Prononcé et souvent orthographié tampoura en français, on l’appelle aussi tamboura (en Inde du sud) ou tampuri (petite tampura). Les Anglo-Saxons, y compris les Indiens anglophones, utilisent plutôt la graphie tanpura ou tânpûrâ, etc. Ce luth, qui est bien un instrument à cordes pincées, est particulier puisqu’il n’est qu’un bourdon harmonique d’accompagnement. Bien que masculin en Inde, le terme est parfois utilisé au féminin en français. On rencontre également d’autres termes tels tandûrâ ou tambûrî, qui sont des versions réduites folkloriques du Rajasthan et du Maharashtra.
Instrument essentiel à la musique indienne modale, il accompagne toute manifestation musicale en précédant toute autre émission sonore (vocale ou instrumentale). Il s’agit en quelque sorte d’un diapason permanent. Il y en a généralement deux qui accompagnent les grands artistes (chanteurs ou instrumentistes).
Une version électronique de taille similaire à une petite radio est apparue récemment, ne se déréglant pas et permettant de se passer d’un musicien ; sa qualité sonore reste cependant douteuse. Elle est généralement appelée E.S.T. (Electronic Substitute of Tempura), digital tambura ou encore, à tort, shruti box.
Lutherie :
Par sa forme, ce luth est semblable au sitar, mais ne comporte qu’une seule caisse de résonance en gourde (tumba) ou citrouille ou bois massif évidé, et aucune frette ni corde sympathique. Il est composé d’un manche creux et d’une table d’harmonie, généralement en bois de tun, teck ou jacquier.
Il comporte quatre cordes en acier et laiton (parfois cinq ou six) jouées à vide en arpège, et qui servent de bourdon. Le son des cordes est enrichi par l’intercalage d’un fil de soie (appelé la “vie” : jîvâ) entre celles-ci et le chevalet plat, qui provoque un buzz (jîvâri) caractéristique. Des petites perles placées près du chevalet permettent un accordage fin des cordes. Il est hautement décoré d’appliques en os ou en ivoire. Comme tous les instruments indiens, il n’a aucune ouïe.
Il en existe un grand modèle (60 cm de diamètre et 150 cm de long) pour les hommes (chanteur), un moyen (accordé une quinte plus haut) pour les femmes et une petite (tampuri) pour accompagner les instruments.
Jeu :
Il se joue verticalement, la caisse de résonance posée sur la cuisse de l’instrumentiste assis par terre, le manche (où l’oreille se “colle” souvent) sur l’épaule droite, ou bien posé horizontalement, le manche sur la cuisse et la gourde à terre. Tout chanteur en Inde se doit d’en avoir un et de savoir l’accorder. Ce sont souvent les enfants ou les disciples d’un artiste qui l’actionnent.
L’accord habituel est Pa – Sa – Sa – SA (Sol – Do – Do – Do grave) mais il est toutefois variable selon les notes dominantes des râgas joués ; l’accord Ma – Sa – Sa – SA est aussi assez fréquent. Il est très difficile à obtenir car il faut surtout accorder les harmoniques afin d’obtenir une onde courbe qui parcourt tout le spectre sonore de façon sinusoïdale. La modification de l’accord de base entraîne des variations harmoniques surprenantes parfois, faisant apparaître ou disparaître des notes ou les rendant soudain consonantes ou dissonantes.
On ne joue aucune mélodie sur cet instrument. Seule la main droite égrène les cordes tel un chapelet ou une harpe, la pulpe de l’index touchant la première corde, puis le majeur, les autres. Il n’est besoin d’aucune formation musicale pour en jouer ; il suffit d’effleurer de manière régulière les cordes. Ce sont souvent les disciples, les compagnes, les enfants ou la fratrie des artistes qui en sont chargés.
Avis
Il n’y a pas encore d’avis.